mercredi 8 juillet 2009

Des cerises en veux tu en voilà!

Nous n'avons pas vraiment su ce qu'il pouvait se passer et Mohamed a bien contribué à cet évènement. Mohamed a gagné, je tiens à le féliciter clairement. Laissons couler les jours et les mois et réjouissons nous de ces cadeaux si beaux, de ce cadeau si beau...

Tout va mentir, tout va se calmer. Quel beau mensonge qui se profile à l'horizon... je n'aurai enfin pas raison. C'est en tombant du ciel, comme s'il fallait un peu de soleil et de fraicheur, comme si l'écriture permet d'exulter l'esprit et de retirer du corps, le fardeau de la vie... c'est en tombant du ciel que février a pointé le bout de son nez... ça cogne, ça résonne, c'est chaud...
Je ne trahis pas, je me résonne pour ne pas me sentir coupable... coupable d'avoir gagné des boules rouges en chemin bienfaisant, des cerises qui ont trop germé pour gagner dans cette course effrénée sur les êtres, sur les évènements, sur les astres et les fantômes aimants.

Que dire de plus... quels mois trop longs sans le moindre désir d'écriture ludique et bénéfique... des mois de trop mais tellement reposants, des mois pour toi et pour nous, des mois qui me portent et comme un contre coup qui assomme mon corps qui porte ton autre... J'ai enfin perdu, je suis heureuse d'avoir enfin perdu... j'ai tort sur la vie... j'ai tort dans mon âme et mon coeur et cela me porte tellement haut que je t'ai touché aujourd'hui, que j'ai touché ta main d'ange gardien et cela m'a fait pleurer si fort que tu m'as demandé de partir pour ne pas réveiller les autres anges qui t'accompagnent et surtout tu ne voulais pas que je me fasse du mal.
Je descends doucement de ton petit nuage... il est trop dangereux, tu as raison... je caresse mon ventre et je ne cesse de penser à toi...

dimanche 11 janvier 2009

Pas de cerises dans mon panier


La suite de nos petites boules rouges... une suite sans lendemain.

Le deuxième voeux a pointé le bout de son nez en Août et a terminé sa destinée en septembre... Deux bons mois remplis de bonne humeur, de bonheur, de bonne heure et ce petit être qui essayait de tenir en moi... a eu peur de ne pas tenir ses promesses de bonheur, de bonne heure de bonne humeur...
C'est en voyant ce petit chemin se raccourcir si près du but, c'est en pensant que les voeux peuvent nous envahir, c'est en donnant tant d'amour dans l'amour lui-même et dans la vie que tout s'arrête là.
Mohamed tu n'as pas tenu ta promesse si courte et si petite fut-elle.
Mohamed tu attends de moi une force surnaturelle
Mohamed tu n'as pas entendu mes appels à l'aide
Mohamed, tu me diras que je ne compte que sur Rita... mais Rita où étais tu ce jour là, il y a un an , il y a une vie, il y a une éternité.
Comment pouvoir croire encore que tu vas marcher dans ses combines, comment pouvoir dire que Rita nous pardonne encore, que Rita nous regarde encore, que Rita est bonne et aimante...
C'est une façon d'aller plus loin sans aide spirituelle, à la force du poignet écorché, violé, sali, blessé. Le poing levé, le poing toujours levé, abattant les arbres qui se dressent, les murs qui s'érigent, les formes humaines qui mentent, les formes surnaturelles qui parlent trop...

Le Père Noël passé, la fée An a rangé sa baguette et Epiphanie est allée dormir... mes petites boules chéries, mes petites cerises du Chili trottent dans ma tête comme un nuage de lait dans le café chaud du matin de ce jour de Janvier... Une nouvelle ère arrive, pour sur, une nouvelle ère arrive... je crache dans le Neuf pour que les tombes fleurissent à nouveau...

Peinture de Morgane (droits réservés)

samedi 7 juin 2008

Cueillette des cerises


Ça ne va pas aller si ça doit aller, comme si aller devait aller... aller vers où, vers quoi... je ne sais plus ou pas, je veux plus ou pas, j'essaie un peu, beaucoup, trop. J'essaie de faire semblant, de faire avec, de faire sans, de faire comme ci et de faire pour...
C'était un peu trop espérer par nos petites boules rouges, douces et fondantes... j'ai fait un vœu, un, j'ai fait ce vœu, deux, mais un à réussi et deux ne vient pas.
Hé, deux, tu attends Août pour montrer le bout de ton nez, tu attends août pour me faire mentir, tu attends août pour jouer avec moi... Chaque jour je t'attends comme on attend l'avion qui vient d'exploser en pleine mer, qui vient de faire 500 morts, et on attend cet avion qui n'arrivera jamais.
Hé, Mohamed, tu m'as promis alors tiens-les tes promesses, tiens les...
Et sur ce petit chemin de la vie, tu verras que je serais un peu plus forte, un peu moins triste, un peu moins vide sans toi... tu sais comme je pense à lui, tu sais comme je l'aime si fort... Aujourd'hui, une envie de mettre encore sur la toile, mon amour au ciel qui s'est enfui, mon amour viscéral à qui je ne peux plus tendre la joue pour sentir la chaleur de son baiser...














Et tous ces gens qui pensent que oui, tout va bien sur ma face et que même si le soleil n'est pas au rendez-vous, tout va bien sur ma face...
C'est le temps des cerises retrouvé, ce temps des arbres bien plantés et vieux de 200 ans... ce solide temps qui me nargue à chaque rendez vous du mois de mai. Autour de lui je me suis sentie si forte et si belle... j'avais peur qu'il m'emportât vers d'autres cités et vers un autre temps. J'aurais dû fermer les yeux et me téléporter vers toi... Je n'aurais pu supporter la mutation vers toi.. quoique qui sait encore mieux que moi... toi...
Un arbre sous le ciel bleu de ce mois de mai...





http://fr.360.yahoo.com/jgaaharry

jeudi 28 février 2008

Une chanson douce

Mohamed a réussi à me redonner le sourire. Mohamed m'a laissé faire un vœu... exaucé tête première dans le grand bain de l'amour... Après l'amour, clope après clope, ce petit con de deuxième voeu ne devrait pas tarder à apparaître, seulement voilà... Pitshoo, petit ami des plaines, pitshoo grand rappeur de 14 ans me fait écouter sa mélodie ... et je retombe telle la colombe que ce putain de chasseur de mes couilles a fait éclater en plein vol, en plein coeur... C'est pas sa faute à lui... c'est pas la mienne non plus... mais que dire ou faire quand on a l'âme à fleur de peau et que nos rires se transforment en contradiction et culpabilité...
Mohamed, reviens vite hanter mes rêves de souhaits et de bisous chauds douillets.





Je ne peux laisser ce billet sans lien avec mon amour... car tout est là à chaque page et paragraphe. Que devient mon amour si fort si immense sans la chaleur de ta bouche contre ma joue et tes doigts qui enroulaient mes cheveux juste avant de dormir...

http://pitshoo94140.skyrock.com/

C'est un peu déroutant de prime à bord mais il y a l'hommage à Jonathan... à écouter...
Merci pour vos commentaires

mardi 29 janvier 2008

Allons voir si mon ange....




C'est une histoire qui commence tous les jours un peu comme si c'était le premier jour... c'est une histoire que je ne peux écrire sans penser à toi, sans t'avoir en moi....

C'est comme une inondation sur cette toile qui se dresse un peu aussi chaque jour, un peu sans toi, un peu sans moi... je ne peux pas m'empêcher de décrire cette histoire et en même temps ne pas la décrire...


Sur le lien... sur le fil... tu te dresses droit comme un mehnir et tu me demandes d'embrasser ta douce joue couleur de miel chaud comme une brioche et douce comme le sucre glace que l'on met dessus pour que tous les doigts collent en même temps...

Sur le lien... sur le fil... le premier voyage ....

samedi 19 janvier 2008

Rêves et réalités


Ceci est le début.... d'une longue histoire... qui se terminera peut être ...

Mohamed m'a donné deux petites cerises récoltées au Chili, qui ont traversé l'océan et qui sont arrivées dans ma main... deux petits cerises hors saison, deux petites cerises sur lesquelles pèsent encore deux grands voeux...
Deux petites cerises indissociables à présent de ma vie... elles ont été croquées, appréciées, mangées, goûtées, suçotées lentement. Deux petites boules rouges au creux de ma langue, de ma joue, parcourant mes petites dents pour ne faire qu'un amas au fond de mon gosier et disparaître lentement dans mon ventre. Au creux de mon ventre, pour l'éternité...
Cette éternité que je réapprends à apprivoiser lentement malgré le peu d'humanité que compte l'humanité.
Je suis invincible grâce à ces petites boules rouges... douces comme ma douceur...

Mohamed réussira peut être à réaliser mes voeux... Donne Mohamed, donne moi encore des petites cerises du Chili.... Que d'amour et de bonheur je te souhaite pour ton geste... ce jour là...

Ceci est le commencement, ceci est publié, ceci est visible.... Ceci est une Libération au sortir de cet immense chagrin d'avoir tant souffert pour toi mon fils et de souffrir encore en cachette... parce que je t'aime... et que tu m'aimes et que je dois te le montrer chaque jour que je vis encore.

Ceci est le début... des petites cerises du Chili....